Contribution à l'étude des formes de participation politique des populations d'origine immigrées dans les villes européennes.

Contribution à l'analyse de la postimmigration à travers des études de cas comparatives centrées sur les Marocains dans quatre villes européennes de taille moyenne.

Issus d'un de ces fameux colloques de Cerisy, qui construisent le meilleur de la connaissance française de nos jours, les travaux présentés ici poursuivent la réflexion lancée par la série de colloques " d'un siècle à l'autre ". Après une nouvelle gouvernance (2000), l'intelligence collective (2001) et le savoir (2002), les auteurs ont étudié la manière de déceler, au travers de diverses initiatives, des formes nouvelles d'engagement collectif dans lesquelles des personnes s'affirment comme sujets de la société ? ? Aux termes courants de la socio-politique - citoyenneté, espace public, territoire, société civile, démocratie.-, ils ont préféré réfléchir à partir du concept Les " nous " et les " je " : agir ensemble dans la cité.
Avec cette série de colloques, s'est affirmé l'enjeu de faire progresser, au plan des concepts, des méthodes et des pratiques, une démarche nouvelle - la prospective du présent - au sein de laquelle les processus importent autant que les contenus et qui, attentive aux initiatives de la vie quotidienne, stimule une inventivité collective, porteuse de futurs souhaitables. C'est en quelque sort une pédagogie de la découverte et du changement dans un monde complexe. Les questions abordées dans ce colloque ont tourné autour d'un questionnement fort : comment se constituent des " je ", sujets responsables d'eux- mêmes en reconnaissant l'autre comme sujet ?. Quels types de " nous " les formes nouvelles d'appartenance et d'engagement permettent-elles ? Comment faire évoluer les institutions pour qu'elles permettent à chacun de se construire comme sujet, favorisent la reconnaissance mutuelle, stimulent les pratiques créatrices, créent de nouveaux espaces publics ? (Présentation de l'éditeur)

Cet article aborde l'ouverture de l'église à la présence des migrants de confession musulmane, l'engagement des catholiques dans l'action sociale en faveur des immigrés et enfin le rôle de certains d'entre eux dans le conflit algérien. (extrait de l'article)

Un historique du bidonville dans une France d'après guerre marqué par la crise du logement le boom démographique et l'afflux d'un nombre important de travailleurs étrangers.

Evaluation du dispositif "école ouverte" aux élèves pendant les vacances dans quatre établissements scolaires. Axés sur la socialisation des élèves et portés par la motivation des personnels administratifs supérieure à celle des enseignants, les projets ont des effets positifs sur l'image de l'école et induisent des changements de comportement. Encore expérimentales, ces initiatives modifient le climat scolaire, ouvrent l'école sur le quartier et améliorent les relations école-parents ; c'est un élément de participation sociale et de médiation qui personnalise les lieux, les enfants et les adultes dans une ambiance meilleure.

Les processus de désaffiliation touchent de manière spécifique les jeunes d'origine maghrébine. Ceux-ci, sont en effet bien moins protégés par leurs diplômes que leurs homologues français. C'est du moins ce qu'une enquête CNRS-INSEE a permis de mettre en évidence dans le quartier de Lille-Sud. Ce quartier est aussi caractérisé par un taux très élevé de pratique religieuse régulière chez ces jeunes. Comprendre comment se constitue peu à peu une frontière entre les communautés requiert d'analyser les expériences biographiques de ces jeunes. C'est ce qu'à fait l'auteur de cette enquête qui fait ressortir l'accumulation des sanctions négatives (échec scolaire, éviction du marché de l'emploi, racisme, police, etc.) rend la loyauté à l'égard des agents classiques d'intégration de plus en plus difficile. L'auteur souligne que dans un tel contexte de frustration, la rencontre avec des "alternateurs", porte-parole d'instance de légitimation alternative, peut être à l'origine d'une conversion, voire d'une rupture radicale.

Ce texte rend compte d'une enquête menée dans deux sites du Nord-Pas-de-Calais, notamment à Lille-Sud et à Lens-Liévin. Les auteurs ont fait appel aux techniques factorielles et classificatoires pour restituer de manière structurelle la diversité interne des sous-quartiers. En outre, les propos recueillis au cours des entretiens biographiques montrent qu'il est hasardeux de répondre de manière univoque aux diverses questions relatives aux effets de quartier.

Cet article se propose de faire un tableau synthétique des dynamiques associatives des jeunes issus de l'immigration dans l'agglomération lilloise, depuis la fin des années 70 jusqu'à nos jours, et il met en lumière les mutations profondes qui ont affecté ce tissu associatif depuis le tournant des années 80 : multiplication du nombre des associations, principe de mixité, orientation vers l'action sociale au détriment de la protestation qui régnait dans la vie associative, constructions identitaires plurielles. Par ailleurs, l'auteur retrace des répertoires d'action collective conditionnés par les systèmes d'alliance locale ainsi qu'une étude sur la sociologie des leaders associatifs et sur la structure de l'opportunité politique.

Synthèse de l'étude, qui a été établie à partir d'une enquête menée dans quatre arrondissements de Paris (3ème, 11ème, 13ème, 18ème), à Marne-la-Vallée et dans la région de Lille. Elle montre comment s'organise en France l'économie communautaire des migrants asiatiques : Chinois, Vietnamiens, Laotiens, Cambodgiens. Les secteurs d'activité dominants sont la restauration et les commerces alimentaires, la confection, quelques nouveaux secteurs apparaissent : micro-informatique, tourisme. La crise de l'emploi et les solutions communautaires sont également abordées.

Cette étude montre comment s'organise en France l'économie communautaire des migrants asiatiques : Chinois, Vietnamiens, Laotiens, Cambodgiens. Elle comprend deux axes d'investigation : une analyse des flux et de l'intégration économique et une analyse longitudinale de l'espace économique communautaire. L'enquête associe l'observation, les discussions collectives et les entretiens non directifs. Elle a eu lieu dans quatre arrondissements de Paris (3e, 11e, 13e et 18e), à Marne-la-Vallée et dans la région de Lille. Les secteurs d'activité dominants sont la restauration et les commerces alimentaires, la confection, quelques nouveaux secteurs apparaissent : micro-informatique, tourisme... L'auteur étudie aussi la crise de l'emploi et les solutions communautaires.

L'auteur étudie l'intégration politique des générations issues de l'immigration en France dans la région lilloise. Elle analyse les formes des mouvements associatifs de ces jeunes, les associations beurs, leur pathologie sociale, leur participation politique, les animations de quartier, leurs relations avec les associations d'immigrés et SOS Racisme et les mouvements sociaux dans la région lilloise auxquels ils participent dans les années 80. L'auteur dresse également un bilan de la recherche sur l'immigration en France et dans la région lilloise.

La mise en place d'un schéma local d'intégration à Lille-sud oblige à définir ses objectifs et ses contenus. Ceux-ci visent à instaurer un processus partenarial dans le cadre du développement social des quartiers et à obtenir la participation sociale des habitants. Déterminer les actions et les acteurs susceptibles d'impulser une nouvelle dynamique dans le quartier implique de prendre en compte tous les publics et en premier lieu les jeunes et les parents.

Les auteurs cherchent à qualifier des processus mettant en relation les quartiers centraux revalorisés avec d'autres espaces urbains. Il s'agit donc d'identifier des trajectoires familiales qui ont pour point de départ un quartier central revalorisé et de montrer en quoi celles-ci sont significatives de nouveaux positionnements entre fractions de parc : en particulier comment l'accueil des populations défavorisées s'est transféré sur d'autres espaces urbains.